Logo Fait-maison : entrée en vigueur

Mardi 15 juillet est entré en vigueur le décret relatif à la mention « fait maison », mettant en avant les plats entièrement élaborés « sur place », à partir de « produits bruts », n’ayant subi « aucune modification », pour valoriser le « savoir-faire » des restaurateurs, la qualité des plats.

Du professionnel au consommateur, le ras-le-bol était général. Il était urgent de mettre un frein à l’utilisation de préparations agroalimentaires vendues à un prix élevé comme du fait maison.

Désormais, les restaurateurs pourront donc signaler sur leur carte les plats « faits maison ». Selon l’article D.121-13-1 du décret n°2014-797 les produits bruts sont définis comme des produits alimentaires « n’ayant subi aucune modification importante, y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». Ce qui entre aussi en compte dans la composition d’un plat « fait maison » sont des produits pouvant être « épluchés, à l’exception des pommes de terre, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus, ou broyés, fumés, salés ». Des frites surgelées ne sont bien évidemment pas considérées comme « faites maison », contrairement à une ratatouille préparée à l’aide de légumes surgelés.

La liste des produits dit « fait maison » englobe aussi « salaisons, saurisseries et charcuteries – à l’exception des terrines et des pâtés – fromages, matières grasses alimentaires, crème fraîche et lait, pain, farines et biscuits secs, légumes et fruits secs et confits, pâtes et céréales, choucroute crue et abats blanchis », ainsi que « levure, sucre et gélatine, condiments, épices, aromates, concentrés, chocolats, café, tisanes, thés et infusions, sirops, vins, alcools et liqueurs, pâte feuilletée crue». Ce décret apportera, espérons, une plus grande qualité dans nos assiettes.