Pour un réel partage du pouvoir

70 ans après l’obtention du droit de vote et d’éligibilité des femmes, le bilan demeure peu élogieux. Aujourd’hui encore, on dénombre seulement une présidente de région et seulement 5% de présidentes de conseil départemental. Aujourd’hui encore, seul un quart des membres des conseils d’administration des grandes entreprises et un tiers des président-e-s d’associations sont des femmes.

Notre pays doit encore évoluer sur trois points majeurs :

- la poursuite de l’effort paritaire en politique : de nouvelles obligations et des sanctions là où il n’y en a pas ;

- l’extension du principe de parité de la sphère politique aux responsabilités professionnelles et sociales ;

- le passage d’une « parité quantitative » à une parité « qualitative », avec, par exemple, une répartition des délégations qui ne soit plus tributaire de qualités supposées     naturelles des femmes et des hommes.

La France a été pionnière en matière de parité et doit aujourd’hui retrouver ce souffle. C’est ce à quoi s’emploie, au niveau départemental, l’Association des Femmes Elues de Gironde.