La Maison de santé sort de terre (Sud ouest, 07/09/2012)

Avec la pose de la première pierre de la Maison de santé pluridisciplinaire mercredi midi, c ’est le projet phare du programme électoral de Christophe Birot, élu maire en 2008, qui est entré dans sa phase de concrétisation. Une cérémonie à laquelle ont notamment participé la sous-préfète Maryline Gardner et de nombreux élus ainsi que plusieurs responsables des services de santé et sociaux concernés.

Un « projet fédérateur »


C ’est d ’abord à tous ceux, nombreux, qui ont soutenu ce projet et concouru à sa réalisation que Christophe Birot a adressé ses remerciements : l ’Agence régionale de santé, les services de l ’État, les collectivités territoriales, les élus… mais aussi les professionnels de santé locaux qui se sont investis dans le projet. Car, rappelle le maire, « ce projet, qui est né d ’un constat réalisé en 2007 et d ’une large concertation, est un projet fédérateur destiné à lutter contre une désertification médicale qui s ’annonce… mais qui intéresse bien au-delà des limites de la commune ». La Maison accueillera des médecins généralistes, des masseurs-kinésithérapeutes, des infirmiers, des orthophonistes, etc., et même dans le cadre d ’un partenariat envisagé avec la clinique mutualiste de Lesparre, des permanences de spécialistes.

Des propos repris par Henri Sabarot, rappelant avec humour que « la bonne santé des Carcanais a longtemps dépendu des médecins d ’Hourtin ». Il a précisé avoir pesé de tout son poids au sein de la CdC pour que celle-ci participe au projet, malgré la tiédeur canaulaise, à hauteur de 100 000 euros, même si la Maison de santé ne relevait pas de la compétence communautaire. Et de faire remarquer que « les touristes en bénéficieront… Le tourisme est une compétence communautaire ! ».

« Exemplaire »


La députée Pascale Got a souligné le caractère exemplaire du projet « tant par son multifinancement que par l ’existence de véritables volets, médical et social », mais aussi son importance pour le Médoc à un moment la question de la démographie médicale devrait faire l ’objet d ’un débat au plan national.

La sous-préfète de Lesparre a enfin fait remarquer que « si la pose de la première pierre signifiait le début du chantier, elle marquait aussi l ’aboutissement d ’un projet partenarial important dans lequel l ’État avait pris une large part avec une participation exceptionnelle de 600 000 € ». Et de lancer un appel aux professionnels de santé pour les inciter à s ’installer dans la presqu ’île.