Viticulture

Suite à la Conférence d’hier soir au Parlement européen, nous avons pris acte de la volonté de maintenir les droits de plantation dans leur principe, mais réadaptés dans le cadre de la nouvelle Politique Agricole Commune d ’ici à 2014.
A l’instar de ma pétition qui a réuni plus de 600 signatures, la mobilisation semble progressivement porter ses fruits, même s’il faut rester prudent. Notamment parce que le Gouvernement français et les élus UMP ont donné leur accord en 2008 pour la suppression des droits de plantation . Aujourd ’hui il est difficile pour tous ces responsables et la commission européenne de se déjuger sans trop perdre la face.
Dès 2007 j’avais pourtant alerté le ministre de l’agriculture des conséquences dramatiques qui en découleraient pour la filière viticole. Sous la pression , l ’évidence s ’impose désormais.
Mais ce rétro-pédalage aurait pu être évité. Il affaiblira dans tous les cas l’avenir de la filière viticole française car des compensations notamment avec la Grande Bretagne et la Pologne sont en cours .