FORD peu convaincant

Ce matin lors de notre rencontre à Bercy, Monsieur Fleming  le président de Ford Europe,  a accepté de nommer un « Monsieur Ford ». Il s ’agit du vice-président du groupe qui aura, contrairement à ses prédecesseurs, peut être un pouvoir de décision.

Mme Lagarde, ministre de l ’économie, a accepté de son coté de s ’impliquer personnellement dans le dossier et participera au prochain comité de pilotage d ’ici la fin du mois de mars.

Ces deux points qui avaient été une partie de mon intervention dans l ’hémicycle ont obtenu gain de cause.

En revanche la mobilisation de la direction de Ford pour assurer un avenir au site de Blanquefort reste bien trop faible. En témoignent  les propositions faites à Ford par le groupe de travail  restées sans réponse. Un ange est passé dans l ’assistance quand le président de Ford a eu la maladresse de demander à ce qu ’on les lui reformule. Comme  connaisance du dossier et motivation, il y a assurément mieux. 

Assise à coté de Francis Wilsius, nous avons eu une  vilaine sensation d ’une direction peu tournée vers l ’avenir et repliée sur un protectionnisme américain.